Partenariat Racing 92 x Sidas World x Podiatech®
Quand la podologie aide à prévenir les blessures du sportif de haut niveau : IA et plateau technique Podiatech.
Dans ce partenariat entre SIDAS WORLD PODIATECH et le club de rugby professionnel RACING92, l’ambition commune est de travailler sur les pratiques de demain, dans une approche de recherche scientifique au service de la performance et de la prévention des blessures.
Ainsi, avec un plateau technique Podiatech dans ses murs, le Racing 92 intègre l’étude scientifique et médicale au sein de son staff médical pluridisciplinaire.
L’ambition et la singularité du Racing 92 dans le domaine scientifique & médical.
Le Racing 92 est ambitieux. Il est ambitieux sur les résultats, puisque son but est d'être tous les ans soit champion d'Europe, soit champion de France. Mais il est ambitieux aussi dans l'évolution du sport en général, mais surtout l'évolution dans le monde du rugby.
Le racing92 met en place tout un cursus, toute une étude qui est faite sur les semelles de façon à ce que le joueur soit bien dans ses pieds, de façon à être le plus performant possible sur le terrain.
Le racing 92, bénéficie d’un éco-système très performant et hyper réactif.
Dans une même unité de lieu, on retrouve le cœur du bâtiment qui est le vestiaire des joueurs en connexion directe avec un accès au terrain. Les joueurs passent devant le département médical, pour accéder à la salle de musculation puis au terrain.
Dans le département médical, une salle unique en son genre est dédiée à l'évaluation podologique posturale et à la confection de semelles par le podologue du club Jean-Philippe Viseu, qui est aussi docteur en biomécanique. Jean-Philippe Viseu a une double casquette. Il est podologue et il a également une casquette recherche, de par son cursus et son doctorat en sciences du sport.
Sa recherche s'est surtout portée sur l'équilibre à savoir qu’est ce qui fait qu'un sportif de haut niveau s'équilibre mieux qu’un non-sportif, quelles sont les informations que le sportif va chercher pour s'équilibrer.
Une équipe/staff pluridisciplinaire ; il y a une émulation parfaite entre les préparateurs physiques, le staff médical : kinésithérapeutes, podologue, mais également une chaire scientifique avec des spécialistes de la gestion des données. Un directeur médical et scientifique, Sylvain Blanchard, qui a depuis des années été dans cette démarche de collaboration scientifique, d'abord avec l'École des arts et métiers puis l’ENSAM Paris et très rapidement avec l’école’EPF.
Côté ingénierie, c'est essentiellement ces deux structures qui travaillent avec le racing 92, mais également Polytechnique Paris sur des projets spécifiques, sur la partie plus médicale, ils travaillent avec la Fondation Rothschild sur les aspects neurologiques, ophtalmologiques et perceptifs. Ils ne s’interdisent rien et ils essaient de travailler avec des gens qui ont la même philosophie qu’eux. A un moment donné, les hommes ne peuvent rien faire sans des outils.
Donc, ils ont eu besoin d'une caisse à outils performante, élaborée, besoin de fabricants d'outils qui comprennent quels sont les besoins et les problématiques du club. C'est grâce à la rencontre et au soutien de SIDAS WORLD PODIATECH® que le racing92 a pu mettre en place un atelier de podologie qui aujourd'hui est au cœur du projet de prévention et de performance.
La richesse du plateau technique de PODIATECH® permet d'avoir la possibilité de tester plusieurs matériaux, des matériaux techniques d'amortissant, des recouvrements, des bases et d'avoir la possibilité de les adapter en fonction de chaque sportif, chaque pointure, chaque gabarit.
Et dans la pratique terrain, permettre très rapidement de pouvoir évaluer, réaliser un scan de la morphologie du joueur avec une précision au 10ᵉ de millimètre et réaliser très rapidement des semelles pour tous les types de crampons. Chaque joueur pourra bénéficier de 3 à 5 paires de semelles différentes en fonction du type de crampons qu'il va utiliser et en fonction du type de surface qu'il va rencontrer le week-end. Les semelles vont pouvoir être adaptées tout de suite. C’est-à-dire qu'en l'espace de 1h-1h et demie, le podologue pourra proposer une solution aux joueurs, qu’il pourra tester sur le terrain.
Du bootfitting peut-être fait sur les chaussures, en s'inspirant de ce qui se fait notamment dans le ski, jusqu'à retoucher, remanier, remodeler les chaussures pour qu’elles matchent le mieux avec l'anatomie et les spécificités dynamiques du sujet.
Chaque sportif est unique. La grande ambition du club est d'avoir des indicateurs fiables qui leur permettent d'individualiser les traitements et d'optimiser leurs performances.
Qui dit optimisation de la performance dit obligatoirement derrière une prévention des blessures, puisque si on optimise les performances, on fait en sorte que les joueurs soient dans une capacité très naturelle ; ils vont obligatoirement moins se blesser. Le club a donc envisagé l'intelligence artificielle. « Depuis plusieurs années, on discute souvent de l'intérêt de cette intelligence artificielle pour pouvoir prévenir la blessure. Et on va aussi maintenant développer de plus en plus des outils prédictifs qui vont permettre d'évaluer un niveau de risque et non pas de prévenir de façon très mécaniques si le joueur va se blesser ou non, mais d'essayer de comprendre s'il rentre dans une zone de danger. Et donc on pense, qu’offrir un plateau technique tel que celui de PODIATECH® dans un club de haut niveau va permettre de développer cette image de la podologie, c'est à dire une podologie qui peut agir en prévention.
La semelle est là pour prévenir des surcharges mécaniques, pour prévenir des parasites au niveau des informations podales et au niveau de la biomécanique de chaque joueur.
On pense, et on croit, que la podologie peut être préventive et peut être naturellement intégrée dans un staff sportif de haut niveau. On a fait nos preuves au niveau du club et maintenant on a ouvert ça à d'autres clubs professionnels. On a des joueurs qui viennent de l'extérieur et demain peut-être des sportifs, d'autres sports qui pourront bénéficier de ces filières. C'est vraiment très important pour nous de pouvoir ruisseler ça à l'extérieur, cela nous tient vraiment à cœur et c'est vraiment un devoir.
C'est à dire que quand on a la chance de travailler dans un club comme ça, on se doit de faire ressortir des choses pour le pour le plus grand nombre. » Sylvain Blanchard Médecin, Directeur médical et scientifique du Racing 92.